Asus sur les traces de Kinect avec Leap Motion

24 janvier 2013

Asus sur les traces de Kinect avec Leap Motion

Contrôler des interfaces homme-machine avec les seuls mouvements, on en a tous rêvé, on a souvent déchanté et un peu perdu espoir. Mais 2013 pourrait bien être l'année du décollage !

http://www.youtube.com/watch?v=_d6KuiuteIA&feature=player_embedded

Le monde est-il enfin prêt pour des contrôles gestuels tels que ceux utilisés dans le film Minority Report ? C'est en tout cas ce que pense Michael Buckwald, chief executive officer chez Leap Motion, startup américaine spécialisée dans le domaine de la reconnaissance de mouvements. Fondée en 2010, l'entreprise a commencé par lever 1,3 million de dollars de fonds avant de prendre son envol dès 2012 avec une autre levée de fonds de 12,5 millions. Et si à l'époque on ne voyait pas forcément où Leap Motion allait avec son petit boîtier (sobrement baptisé Leap et proposé au tout petit prix de 70 dollars), la situation est maintenant un peu plus claire.

L'idée est de proposer quelque chose d'assez ressemblant au célèbre Kinect de Microsoft mais, et c'est là que cela devient intéressant, en se montrant 100 fois plus précis que n'importe quel autre capteur de mouvements. De fait, là où un Kinect reconnaît des mouvements assez grossiers (comme les mains ou les jambes), Leap serait tout à fait capable de faire une très nette différence entre des mouvements différents réalisés par chaque doigt d'une main.

Un potentiel tellement intéressant qu'il permet aujourd'hui à l'entreprise d'annoncer une nouvelle levée de fonds de 30 millions de dollars ! A ce jour, 40.000 développeurs auraient d'ores et déjà signé pour développer des applications tirant parti du boîtier Leap alors que pas moins de 12 000 unités de développement auraient été envoyées aux créateurs de logiciels.

En plus de cela, Leap Motion vient d'annoncer la signature d'un partenariat avec le constructeur taiwanais Asus afin d'intégrer sa technologie au sein de certaines de ses machines, portables ou tout-en-un. Il ne reste donc plus qu'à attendre quelques semaines ou mois avant de voir si les promesses sont tenues et si nous allons enfin pouvoir profiter d'une reconnaissance de mouvements digne de ce nom.