Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
TECHNOLOGIE DU FUTURE
TECHNOLOGIE DU FUTURE
Publicité
TECHNOLOGIE DU FUTURE
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 823 971
23 janvier 2016

Dos, seins, thyroide : de nouveaux examens de dépistage

Plus informatives, plus rapides et moins traumatisantes, c'est le but des ingénieurs qui mettent au point de nouvelles techniques pour regarder l'intérieur du corps. Voici trois exemples en cours de développement.

Pour la colonne vertébrale : la technique EOS : des radios avec plus d'infos et moins de rayons

Afficher l'image d'origine

Le principe: Dans une radio conventionnelle, le tube à rayons X est fixe. Avec EOS, deux tubes envoient un faisceau de rayons X qui se déplacent le long de l'axe du corps. Le signal est ensuite amplifié par un ingénieux système de détecteurs, conduisant à une diminution des doses de rayons.

Les avantages :On irradie 10 fois moins que lors d'une radiographie conventionnelle du rachis. L'examen est aussi plus rapide (15 à 20 secondes pour obtenir en une fois la face et le profil de la colonne) et plus informatif. Il permet de mieux voir certaines régions difficiles à analyser avec une radio classique, comme la jonction entre les vertèbres cervicales et dorsales, le bassin. Enfin, un système permet d'obtenir une image du rachis en 3 D et on peut dessiner un filet sur le squelette pour évaluer les déformations éventuelles. C'est enfin moins stressant pour les enfants qui se tiennent debout dans ce qui ressemble à une cabine de douche.

Les Indications :Toutes les situations où l'on a besoin d'une radiographie du rachis, en particulier en cas de suspicion ou de surveillance d'une scoliose. Cette déformation de la colonne vertébrale survient plus volontiers à deux moments de la vie : autour de la puberté et à après la ménopause. La technique EOS permet aussi de prédire le caractère évolutif d'une scoliose et, en cas de décision chirurgicale, d'aider le chirurgien à programmer son intervention.

Ce que cela change dans la pratique : « Nous faisons davantage de suivi de scoliose car on est plus serin face aux doses reçues par les jeunes filles », explique le PR Robert Yves Carlier, chef du service d'imagerie de l'hôpital Raymond Poincaré à Garches. Les contrôles réguliers peuvent d'ailleurs se faire avec encore moins de doses car nul besoin de voir à chaque fois le corps de chaque vertèbre. Des micro-doses suffisent pour avoir de bonnes informations sur la progression de la scoliose.

Pour le dos, les jambes, la silhouette : un appareil d'analyse posturale sans irradiation

Afficher l'image d'origine

Le principe: l'appareil Formetric 4D créé par M. Diers, un ingénieur allemand, envoie des rayons lumineux qui sillonnent la colonne vertébrale et le bassin tandis que l'on marche ou court sur un tapis roulant. La plate-forme de marche enregistre des pressions statiques et dynamiques de la surface plantaire des deux pieds. Formetric utilise une mesure optique de haute-définition du dos du patient qui permet de produire des informations graphiques, cliniques et analytiques de la colonne vertébrale, du bassin et de la posture.

Les avantages : Rapide, sans contact, sans radiation (pas de rayon X), l'appareil permet un examen de la morpho-posture du corps au repos et pendant le mouvement. Il peut être réalisé sans danger aussi souvent que nécessaire et convient à tous, y compris les enfants et les femmes enceintes. L'ensemble des données permet d'obtenir une cartographie objective de la stature rachidienne et des mesures précises dans le plan sagittal et frontal des membres inférieurs.

Les indications : évaluer les anomalies sources de douleur de l'appareil locomoteur, préciser l'origine d'un mal de dos. Idéal aussi pour suivre les progrès et le résultat des traitements kinésithérapiques, ostéopathiques, posturologiques et autres ..., notamment pour les scolioses et toutes les rachialgies puisqu'on peut répéter l'examen sans aucun risque.

Ce que cela change dans la pratique ?

« J'objective des anomalies morpho-posturales que je ne voyais pas avant. Et je comprends mieux les traitements et adaptations compensatoires nécessaires » explique le Dr David Khorassani, médecin rééducateur et ostéopathe (Centre de Posturologie et des Troubles MusculoSquelettiques, Clinique la Montagne, Courbevoie). La solution peut provenir d'orthèses plantaires de remédiation posturale, de rééducation par un kinésithérapeute, de séances d'ostéopathies ou d'un traitement par PCP thérapie (appareil mis au point par le Docteur Khorassani) dont le but est d'exercer des pressions continues profondes, ce qui remodèle la zone et apporte un relâchement des tensions tissulaires. L'appareil permet aussi de voir en direct si la semelle choisie est efficace.

Pour les seins, la thyroide, le foie : l'élastographie : l'échographie qui « palpe »

Afficher l'image d'origine

La technique : Il s'agit d'une application particulière qui peut être activée lors d'une échographie standard pour obtenir davantage de renseignement. L'élastographie ShearWave™ évalue en effet la dureté du tissu examiné. La sonde appliquée sur le tissu produit une onde de cisaillement (de compression) dont la vitesse de déplacement dans le milieu environnant est corrélée à la dureté du tissu. Ce qui se traduit par des images différentes : vert, c'est mou, rouge, c'est dur ! Et avec sa plateforme UltraFast™, l'échographe Aixplorer® 1de SuperSonic Imagine est capable d'acquérir des images 200 fois plus rapidement qu'avec les échographes conventionnels.

Les indications : Ces informations sur la dureté des tissus obtenues en temps réel aident les médecins à identifier la nature des lésions qu'ils ont repérées à l'échographie. Ce qui contribue à améliorer le diagnostic de maladies graves telles que les cancers du sein, de la prostate, de la thyroïde et les fibroses du foie. On peut aussi utiliser l'élastographie pour guider les biopsies.

L'avantage : disposer d'une information supplémentaire au cours de l'examen d'échographie. Ce qui permet, en cas de problème, de rassurer tout de suite le patient ou, dans le cas contraire, de l'orienter directement vers un autre type d'examen. Cette technologie est utilisée aussi bien pour des patients adultes que pour des enfants.

Ce que cela change dans la pratique : « lors d'une échographie du sein, cela permet de mieux caractériser une image douteuse ou intermédiaire, explique le Dr Foucauld Chamming's, responsable du pôle imagerie du sein à l'hôpital Georges Pompidou (HEGP). Si la zone apparait molle, il s'agit sûrement d'un kyste et il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Si elle apparait dure, cela peut être un cancer et demande donc des explorations supplémentaires. Un tri qui contribue à diminuer le nombre de biopsie inutiles. La diminution des biopsies est aussi attendue en cas de suspicion de fibrose du foie consécutive à une hépatite chronique.

http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/hopital/dos-seins-thyroide-de-nouveaux-examens-de-depistage-250575

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité