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TECHNOLOGIE DU FUTURE
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27 février 2015

Un bilan prometteur pour les premières greffes de vagin

La revue scientifique The Lancet vient de dévoiler les résultats très positifs des premières transplantations de vagins naturels.

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il y a huit ans, quatre jeunes filles atteintes d’une anomalie congénitale se traduisant par l’absence de vagin ou d’utérus ont accepté de se faire implanter des conduits génitaux, recréés à partir de leurs propres cellules. Alors que les résultats de ces travaux révolutionnaires viennent d’être publiés, ils prouvent non seulement que les greffes sont un succès mais qu’elles pourront également servir d’autres causes.  



Les spécialistes de l’Institut de médecine régénérative de Wake Forest, en Caroline du Nord, ont développé en laboratoire des cellules vaginales, prélevées sur la vulve de leurs patientes. Ils ont alors recréé une structure sur laquelle coudre cette bande de cellules. Des unités musculaires ont été ajoutées à l’extérieur de ce moule biodégradable, avant son insertion dans l’abdomen des adolescentes. Pour ces patientes atteintes d’aplasie vaginale depuis la naissance, l’opération représentait un immense espoir, qui s’est finalement concrétisé.

Plaisir sexuel et grossesse

« C’est la première fois que nous réussissons à créer un organe entier qui n’était pas à sa place originellement. C’était un défi », reconnaît Anthony Atala, directeur de l’équipe de chercheurs, dans Le Monde. Aujourd’hui âgées de 19 à 24 ans, les jeunes femmes  jouiraient d’une vie sexuelle active et tout à fait ordinaire. « Après l’opération, elles avaient des niveaux de désir, d’excitation, de satisfaction et d’orgasmes normaux », a confirmé le spécialiste. Si aucune des patientes n’est, pour l’instant, tombée enceinte, rien ne devrait empêcher une éventuelle grossesse. Chaque vagin a en effet été « reconnecté » à l’utérus des jeunes filles. Un horizon de possibilités s’ouvre non seulement pour les patientes mais aussi pour les médecins. Ils espèrent à l’avenir pouvoir réutiliser ces techniques sur des femmes victimes d’accidents ou de traumatismes. Des chercheurs de l’université de Bâle, en Suisse, aspirent même à traiter certaines formes de cancer grâce à ces pratiques.

 

 

http://madame.lefigaro.fr/societe/bilan-prometteur-pour-premieres-greffes-de-vagin-140414-849664#xtor=AL-155

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