Des chaînes de fast food au Japon, en Chine et même en Grande-Bretagne ont commencé à mettre en place des robots dans leurs cuisines. Nous avions les exemples des robots Chef Cui qui cuisinent des nouilles dans des restaurants chinois – plus de 3000 unités ont été vendues -, ou la société américaine Momentum Machines qui développe une chaîne de cuisine entièrement robotisée capable de sortir 360 hamburgers par heure !
La course au profit se cache derrière les robots
Mis à part le fait de rendre son restaurant ultra high-tech, en mettant à la disposition des clients des écrans tactiles pour passer commande ou en faisant faire aux robots un véritable show, les restaurateurs ont compris le message : mettez des robots à la place des hommes et vous gagnerez plus de sous !
En effet, les chiffres sont alléchants : le robot Chef Cui ne coûte que 2.000 $ à l’achat alors qu’un chef cuisinier est payé 4.700 $ par an en Chine. De plus, un robot peut découper les ingrédients au millimètre près et avec une répétabilité redoutable. De son côté, Momentum Machines assure que son système peut faire économiser 135.000 $ par an de charges salariales à un restaurant de hamburgers.
Manager des robots sera toujours plus simple que de le faire avec des hommes. Sans même parler de tous les problèmes liés aux revendications salariales, aux horaires fixes d’un employé, aux baisses de motivation ou de productivité… Un patron trouvera toujours son compte avec les robots.
1 job sur 8 occupé par les robots d’ici 2025
Selon un rapport du cabinet McKinsey & Company, dans le secteur tertiaire, un travailleur sur huit sera remplacé par un robot d’ici 2025. Dans les secteurs primaires et secondaires, le ratio sera doublé et 1 poste sur 4 sera occupé par un robot. Ceci concernera essentiellement les entreprises d’emballage, de construction, de fabrication à la main…
Voici une infographie des sept métiers qui peuvent être faits par des robots :
Des voix commencent à se faire entendre aux Etats-Unis, contre l’arrivée des robots dans les entreprises et commerces. John Curley, un journaliste américain d’une radio de Seattle a par exemple lancé le débat à l’antenne puis sur Internet au sujet du devenir des employés peu qualifiés.
Une chose est certaine, l’homme ne sera pas remplacé par la machine mais il devra s’y adapter. Maintenant, reste à savoir s’il sera prêt à accepter le changement et comment ce changement lui sera présenté. Une des réponses est à chercher du côté de la cobotique, la robotique collaborative, avec des exemples de robots comme Baxter ou les robots de Rb3d, où l’homme s’associe à la machine dans un travail d’entraide mutuelle.