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TECHNOLOGIE DU FUTURE
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6 janvier 2013

L'impression 3D va-t-elle révolutionner le marché des accessoires pour smartphones ?

 https://www.youtube.com/watch?v=0sH3YG5Ywwk&list=UUlhQsZmCDR6JD3M8pl1dZIA&index=1

Le français Sculpteo propose une application iPhone qui permet à chacun de créer sa propre coque et de la faire imprimer à la demande en 3D à bas coût. Explications avec Clément Moreau, son fondateur.

Le marché des accessoires pour smartphones ne connaît pas la crise. Selon une étude d'ABI Research, il atteindra la bagatelle de 20 milliards de dollars dans le monde cette année, sur un total de 36 milliards pour le marché des accessoires pour terminaux mobiles en général.

Il pourrait se hisser à 38 milliards en 2017. Il faut savoir que chaque propriétaire de smartphone dépense en moyenne 56 dollars en accessoires divers.

Et une révolution technologique pourrait bien encore plus doper ce marché : il s'agit de l'impression 3D. Aujourd'hui fiable, cette technologie permet à partir d'un dessin ou d'un plan d'un objet de l'imprimer en trois dimensions. De quoi créer par exemple des coques uniques, générées par les utilisateurs.

C'est l'idée du français Sculpteo qui vient de lancer une application pour iPhone dédiée. Baptisée 3DPcase, elle permet donc à chaque utilisateur d'imaginer depuis son iPhone une coque et de la faire imprimer en 3D en polyamide (plastique) par la start-up, à un prix très doux : moins de 20 euros.

 

Exemples de coques uniques imprimées en 3D

"Nous voulons proposer l'impression 3D au plus grand nombre", nous explique Clément Moreau, son fondateur. La start-up, créée il y a trois ans, s'est d'abord spécialisée sur les objets personnalisables mais s'est vite tournée vers les coques pour iPhone, un marché autrement plus prometteur.

"Notre approche permet à chaque utilisateur un degré de personnalisation assez fort", ajoute-t-il. Pourtant, le prix de chaque coque reste assez bas, un niveau rendu possible par le modèle économique de Sculpteo.

"Nous avons une approche en cloud, les imprimantes 3D ne sont pas hébergées chez nous, on fait de l'impression déportées avec de grosses machines branchées en infrastructure cloud. Ces machines sont très autonomes et peuvent fabriquer plusieurs objets à la fois. La technologie est prête pour passer en mode industriel", explique Clément Moreau.

Et la proposition semble trouver écho. Sans donner de chiffres précis, Sculpteo revendique "un flot de commandes de coques uniques et des milliers de clients par mois". L'entreprise devrait d'ailleurs atteindre la rentabilité au premier semestre 2013.

Reste quelques interrogations. Avec la baisse de prix des imprimantes 3D, n'importe qui pourrait s'improviser créateur d'objets et de coques. Mais cette perspective semble bien lointaine.

"Les imprimantes 3D personnelles ne feront jamais la même chose que les machines professionnelles à 300 000 euros, notamment au niveau du rapport température/matière Par ailleurs, nous offrons une valeur ajoutée puisque nous accompagnons la création de l'objet en termes de design. On ne devient pas Picasso si on vous donne des pinceaux", explique le fondateur.

Autre problème : la contrefaçon. La tentation est grande pour un utilisateur de créer et de faire imprimer une coque reprenant un logo ou une forme protégée. Mais Sculpteo affirme avoir réglé le problème.

"Il y a d'abord l'engagement de l'utilisateur puis une vérification interne. Nous ne produisons pas des objets qui violent un copyright et qui peuvent être perçus comme une contrefaçon", promet Clément Moreau.

Mais on sait que sur ce point, la protection à 100% est impossible. D'ailleurs les marques en sont conscientes et commencent à regarder de près l'impression 3D.

Certains professionnels planchent ainsi sur un DRM intégré à l'imprimante qui permettrait de vérifier avant chaque impression si l'objet ne viole aucun droit de propriété intellectuelle. Un brevet est d'ailleurs en cours de dépôt.

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