Un processeur en urochordé
Lissoclinum perforatum (Giard, 1872) Photo: Bernard Picton
Des chercheurs de l’Université d’Aberdeen en Écosse ont présenté leurs travaux sur la création d’un transistor en urochordé, un organisme marin qu’ils ont puisé dans la grande barrière de corail en Australie.
Les études menées par le professeur Marcel Jaspars utilisent une seule molécule pour reproduire le comportement d’un transistor. L’organisme utilisé est un lissoclinum perforatum qui appartient à la classe des ascidiacea.
L’organisme est composé d’un tissu épais dont les propriétés permettraient, selon les scientifiques, de remplacer le silicium. Les chercheurs ont réussi à le traiter et produire les molécules nécessaires, ce qui est une première étape importante, mais nous sommes encore très loin de la création d’une puce entièrement conçue en lissoclinum.
L’idée d’un processeur organique est très intéressante. Elle permet d’envisager un monde où sa fabrication demande très peu de ressources et a un impact environnemental très faible puisqu’il serait possible de cultiver les molécules nécessaires.
La puce aurait aussi de meilleures performances, grâce à l’utilisation de transistors plus petits et plus rapprochés. Une telle puce reste néanmoins un rêve de scientifiques en attendant d’autres avancées importantes dans le domaine de l’informatique biologique